Que faire ?
Que faire ?

Que faire ?

 

Chers adhérents, chers collègues,

 

Je ne vous cache pas que je suis un peu découragé et mon silence en témoigne. Je voudrais bien passé la main mais personne ne semble vouloir poursuivre le combat engagé, donc dans un dernier sursaut de courage je m’adresse à vous pour décider ensemble :

Que faire ?

Quel est l’enjeu ?

Les psychanalystes et les praticiens de la psychothérapie qui veulent obtenir le Titre de Psychothérapeute sont systématiquement déboutés par leur ARS respective. En effet, malgré le combat que j’avais lancé contre l’Amendement Accoyer qui avait donné une loi plus ouverte aux psychothérapeutes de l’époque que cet appendice légal, les décrets d’application qui s’en sont suivis donne ce Titre finalement qu’aux psychiatres et aux psychologues comme Bernard Accoyer l’avait promulgué. C’est révoltant, décourageant. Je n’avance pas cela pour défendre ma petite personne, car en tant que psychologue j’ai obtenu ce Titre. Je le dis aux noms de tous ces collègues qui pratiquent très honorablement la psychothérapie qui ont fait la réputation de la psychothérapie et qui ont perdu l’OPA sur leur Titre et sentent marginalisés dans le champ psy.

Aujourd’hui, ils n’ont pas le Titre qui correspond à leur pratique, mais demain ils risqueront de ne plus pouvoir pratiquer. En effet, pour l’instant la seule loi française sur la psychothérapie concerne le Titre de psychothérapeute qui moins protégé qu’il n’est réservé qu’à quelques uns qui pratiquent la psychothérapie. Mais chacun a le droit de pratiquer la psychothérapie puisque celle-ci n’est pas règlementée. Mais demain, comme c’est le cas dans de plus en plus de pays, et comme le prépare pour l’instant discrètement le législateur, c’est la pratique qui sera encadrée par la loi. Dans ce cas, ceux qui n’auront pas le Titre ne pourront plus exercer. Je le dis et le redis à qui veut bien l’entendre, mais cela n’a pas d’effet, car je n’ai que de modestes moyens pour faire entendre ce message d’alerte.

Il faudrait au moins que la presse le relaye, mais surtout que les intéressés par millier se mobilisent comme nous l’avions fait en 2004.

Mais que faire pour cette mobilisation indispensable ? La question reste ouverte à toutes vos réponses…

 

Bien à vous tous.

Bruno DAL PALU
Président du C.F.D.P.

 

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